La convention de forfait en jours ou en heures est un dispositif permettant de déroger à la durée légale du travail. Si elle peut être avantageuse dans certaines situations, elle n’est pas toujours mise en place dans le respect des règles du Code du Travail.
En cas d’irrégularité, le salarié peut saisir le Conseil de Prud’hommes afin de dénoncer la convention de forfait et obtenir le paiement de ses heures supplémentaires.
Le Conseil de prud’hommes a condamné le groupe NIDEC CORPORATION à verser plus de 240 000 € à une ancienne cadre, victime d’un burn-out reconnu en maladie professionnelle. La salariée cadre au forfait travaillait régulièrement 50 à 60 heures par semaine, bien au-delà de la limite légale de 48 heures.
Le jugement a pointé :
Conséquence : la convention de forfait-jours a été jugée inopposable, ouvrant droit au paiement d’heures supplémentaires, congés et indemnités diverses.
Cette décision rappelle que les cadres au forfait-jours disposent de droits et peuvent obtenir réparation en cas de surcharge de travail ou de burn-out. Attention, le salarié doit agir rapidement, les heures supplémentaires se prescrivant au bout de 3 ans.
Agir rapidement et avec l’assistance d’un avocat spécialisé est essentiel pour défendre efficacement ses droits, afin notamment d’interrompre le délai de prescription. Vous souhaitez vérifier la validité de votre convention de forfait ou en contester l’application ? Notre cabinet vous accompagne devant le Conseil de Prud’hommes pour sécuriser vos droits.
Une convention de forfait est un accord écrit entre l’employeur et le salarié qui prévoit une rémunération forfaitaire incluant :
Ce dispositif doit obligatoirement respecter certaines conditions légales et conventionnelles (accord collectif valide, suivi de la charge de travail, entretien annuel sur la charge et l’équilibre vie pro/vie perso).
Le salarié peut contester sa convention de forfait devant le Conseil de Prud’hommes dans plusieurs cas :
Dans ces situations, la convention de forfait peut être jugée inopposable au salarié, qui retrouve le bénéfice du décompte légal des heures de travail. Le salarié peut solliciter le règlement de ses heures supplémentaires au titre des 3 dernières années.
Attention, si vous êtes en arrêt maladie, ne tardez pas. Très souvent, à la suite d’une surcharge de travail, le salarié peut présenter des signes d’épuisement professionnel, à la suite desquels le médecin prescrit un arrêt de travail.
En cas de dénonciation d’une convention de forfait irrégulière, le salarié peut demander :
La procédure prud’homale se déroule en deux temps : une tentative de conciliation, puis un jugement si aucun accord n’est trouvé.
Dans le recours, seule une procédure prud’homale interrompt la prescription. En effet, un courrier recommandé sollicitant le règlement des heures supplémentaires, n’est pas suffisant. Il est donc impératif de saisir le Juge au plus vite.
Contester une convention de forfait suppose de réunir des éléments solides (plannings, mails, attestations, relevés d’activité). L’accompagnement d’un avocat en droit du travail permet de :
Saisir le Conseil de Prud’hommes est la seule solution pour obtenir la reconnaissance d’une convention de forfait irrégulière et obtenir une juste indemnisation.
Vous êtes salarié cadre au forfait ?
Vous avez effectué de nombreuses heures supplémentaires ?
Vous souhaitez en solliciter le règlement ?
N’hésitez pas à contacter notre cabinet d’avocats spécialisé en Droit international du travail.
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