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350.800 € d’indemnités de licenciement versés un salarié expatrié par la société LHOIST FRANCE.
Notre cabinet, spécialisé en Droit du travail et Droit international du travail, a représenté un salarié expatrié qui avait été recruté en France.Le contrat de travail initial était conclu entre le salarié et la société française.
Le Conseil de prud’hommes de Nanterre s’est déclaré compétent et a examiné le litige en présence d’une société de Droit français qui n’avait pas résilié le contrat dans le cadre des obligations énoncées par le Code du travail.
La filiale étrangère a mis fin au contrat de travail du salarié expatrié oralement. Le salarié a contesté son licenciement verbal et a rappelé qu’étant mis à disposition, la société française était tenue de le rapatrier et de le réintégrer.
En l’absence de rupture du contrat de travail à durée indéterminée, celui-ci continu de produire ses effets.
La résiliation judiciaire du contrat de travail s’analyse en un licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Le salarié est donc fondé à solliciter, devant un juge prud’homal, le paiement des indemnités de rupture, le préavis et accessoire de salaire, les congés payés afférents et l’indemnité conventionnelle de licenciement prévus par la convention collective.
Dommages et intérêts alloués pour un licenciement sans cause réelle et sérieuse à un salarié expatrié :
- 100.000 € de dommages-intérêts sur le fondement du licenciement sans cause réelle et sérieuse, l’employeur ayant refusé de réintégrer le salarié français. Le Conseil de prud’hommes a considéré que la rupture du contrat de travail n’était pas intervenue avec la maison mère située en France, aucune procédure de licenciement n’ayant été initiée à l’encontre du salarié.
- 70.800 € au titre de l’indemnité conventionnelle de licenciement. Faute de procédure de licenciement régulière, le salarié n’avait pas perçu son indemnité de licenciement ni son préavis, ni ses congés payés.
- 117.000 € de rappel de rémunération des éléments d’expatriation du salarié.
- 37.000 € au titre du délit de marchandage. Le Conseil de prud’hommes a, en effet, considéré qu’il était caractérisé, le prêt de main de d’œuvre étant illicite.
- 26.000 € au titre de la clause de non-concurrence qui n’avait pas été levée par l’employeur.
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